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Tezar, auteur attitré de ce prestigieux billet d’humeur, ignore les contingences et les limitations du petit peuple. Fin connaisseur des mécanismes de la micro et de la macroéconomie, il a su, malgré la crise, réaliser de substantielles plus-values boursières qui l’ont doté de moyens financiers quasiment illimités.

C’est ainsi qu’il avait décidé de passer le week-end dernier à Madrid dans un des meilleurs hôtels de la capitale.

Afin de faire rêver les cloportes englués à Thionville, Pézenas ou dans le IIIe arrondissement de Paris, il consent à vous en racontez l’essentiel.

Après avoir décollé d’Orly vendredi matin vers 10 heures, (eh, oui, les week-ends des riches commencent tôt), je (moi, Tezar) m’attendais à être à Madrid vers midi. Hélas, souvent le ciel se plaît à contrarier nos desseins, et c’est à peu près à la même heure, mais à Séville, nettement plus au sud, que j’atterrissais. J’eus donc à affronter le désagrément d’être mêlé à un petit peuple inquiet, énervé, revendicatif et braillard qui prenait d’assaut le comptoir d’Ibéria pour savoir comment rejoindre la capitale madrilène, dont l’aéroport était bloqué par la neige. Ma grande habitude des voyages m’a heureusement appris à gérer ce genre de situation. Je repérai dans la foule, un individu particulièrement débrouillard, auquel, contre un pourboire grassouillet, je confiais la gestion de mon cas. Cette saine décision devait porter ses fruits, puisque quelques heures plus tard, je réussissais à quitter un aéroport qui évoquait davantage le célèbre Radeau de la Méduse de Géricault qu’un nœud de communications internationales modernes. Un car m’emmenait à la gare de Séville, où m’attendait le TGV ou son équivalent espagnol pour Madrid. J’arrivais donc à bon port avec 10 heures de retard, ce qui peut paraître long, mais est à considérer comme une victoire quand on pense aux 55 000 personnes bloquées, dont plusieurs milliers ont dû dormir à même le carrelage des divers aéroports de toute l’Espagne.

Cette petite anecdote météorologique démontre combien Goscinny avait raison lorsqu’il faisait dire à l’un de ses personnages que :  » Chaque année les Ibères sont plus rudes ».

La suite du week-end est sans histoire. Vous connaissez Madrid ? Plazza Mayor, Puerta del Sol, Musée du Prado, soirée flamenco, chocolate con churros et paella… Puis retour le lundi après-midi à Paris (eh, oui, les week-ends des riches finissent tard).

La morale de cette petite histoire est simple et devrait réconforter les vermisseaux que vous êtes. Même pour nous autres, élites, ce monde est parfois injuste et cruel. Ne regrettez pas d’être en stage gratuitement ou déjà dans la vie active et horriblement mal payé.

D’ici peu, j’ai envie de passer quelques jours à Bangkok. Je suis sûr que j’en ramènerai quelques mésaventures, piqûres de moustiques ou coups de soleil, qui vous consoleront de votre visite à Saint-Flour.

Tezar vous salue bien !

toro

P.S. Bon, soit, j’avoue, sinon Stanley Rubrick qui jalouse déjà le succès de mon billet, va dire que j’ai encore mélangé mes pilules bleues et mes pilules rouges.
Un voyagiste, manifestement touché par la crise, proposait à un prix incroyablement bas un week-end à Madrid, qui plus est, payable en trois fois. Qui sait, il fera peut-être le même coup pour Bangkok…

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